La Science Chrétienne enseigne que rien ne peut arriver à l'homme sauf ce qui est autorisé par Dieu. Et parce que chaque individu trouve directement accès auprès de Dieu, il peut jouir de Sa protection. En commençant par quelques vérités simples, nous pouvons logiquement expliquer pourquoi il en est ainsi.
Dans Science et Santé, Mrs. Eddy écrit (p. 286): « En anglo-saxon et dans vingt autres langues on se sert du mot qui signifie le bien pour désigner Dieu. » Et elle nous dit aussi (p. 339): « Puisque Dieu est Tout, il n'y a pas de place pour Sa dissemblance. Plus loin, à la page 591, elle décrit l'homme comme étant « l'idée composée de l'Esprit infini; l'image et la ressemblance spirituelles de Dieu; la représentation complète de l'Entendement. »
Alors nous pouvons arriver à la conclusion que si Dieu est le bien infini, Tout, et que l'homme est Son idée, il s'ensuit nécessairement que l'homme ne peut incorporer d'autres idées que celles qui viennent de Dieu — les bonnes idées. Toute idée qui parvient à l'homme doit d'abord être approuvée par l'Entendement, Dieu. L'harmonie, la paix, la maîtrise, la domination et l'inspiration sont des exemples d'idées que l'Entendement approuve.
« Mais », demandera-t-on, «que dire de la crainte, de la discorde, de la pauvreté, du péché et de la maladie ? Ne sont-ils pas réels ? La Science Chrétienne explique qu'ils ne le sont pas; que nous pouvons grouper toutes les croyances à la crainte, la discorde, la pauvreté, le péché et la maladie en une seule catégorie, celle de la suggestion mentale agressive, qui est le nom collectif pour toutes les croyances, expériences ou évidences selon lesquelles l'homme n'est pas l'image et la ressemblance de Dieu.
La suggestion est agressive parce qu'elle essaye de s'interposer entre Dieu et l'homme. Certainement, puisque Dieu est bon, Il ne permet jamais qu'une mauvaise pensée passe à l'homme. La suggestion ne peut jamais résister au défi effectif de la logique chrétiennement scientifique. Nous nous protégeons contre toute suggestion mentale agressive, comme les hommes intelligents se défendent contre la croyance aux fantômes, en comprenant qu'un fantôme n'existe pas réellement.
On peut insister et dire: « Mes expériences semblent certainement vraies. » Et c'est tout à fait exact; elles semblent vraies parce que nous acceptons parfois l'évidence des sens matériels concernant l'homme, au lieu de nous appuyer sur ce qui nous vient directement de Dieu. La guérison se produit lorsque nous nous détournons de la fausse évidence pour accepter la vraie. Le Nouveau Testament relate de nombreux exemples de guérisons qui se produisirent quand Christ Jésus et ses disciples refusèrent d'accepter l'évidence des sens matériels concernant l'homme, et se tournèrent vers Dieu.
Il y a quelque temps, un jeune homme voyageait à des milliers de kilomètres de chez lui. Un jour il s'aperçut qu'il entretenait des pensées de crainte, de critique, de haine et même de meurtre. Immédiatement il les mit en bloc sous la rubrique suggestion mentale agressive, essayant de le séparer de la domination que Dieu lui avait donnée. Puis il affirma que ses seules vraies pensées venaient de son Père céleste.
Cette attaque particulière de mauvaises suggestions s'apaisa; mais chaque jour pendant quelques semaines les suggestions revinrent avec une intensité accrue.
Un dimanche il assistait à un service dans une Église du Christ, Scientiste, lorsqu'il lui sembla soudain être la proie de suggestions particulièrement perverses. Une fois de plus, il nia le pouvoir qu'avait le mal de pénétrer dans sa pensée, parce qu'il savait que l'homme est en réalité l'image et la ressemblance de Dieu. Puis, le cœur las d'avoir lutté, il se tourna vers Dieu avec ferveur et humilité pour être soutenu. A ce même instant, le Premier Lecteur lut ce passage de la Bible (I Jean 3:2): « Mes bien-aimés, dès à présent nous sommes enfants de Dieu ».
La conscience du jeune homme fut illuminée par la vérité de cette déclaration; il vit qu'en tant que fils de Dieu, il ne pouvait être touché par l'erreur quelle qu'elle soit, et qu'en outre, il était l'idée bénie et bien-aimée de Dieu.
Les mauvaises pensées le quittèrent alors. Elles essayèrent de pénétrer à nouveau dans sa pensée pendant un jour environ, mais par suite de ce moment d'inspiration à l'église, il était tellement conscient de la filialité divine de l'homme, qu'elles ne trouvèrent pas de point d'appui dans sa conscience. Sa guérison s'est avérée permanente.
Aucune suggestion de l'entendement mortel ou des sens matériels ne peut nous séparer de notre héritage de bien qui nous vient de Dieu. Paul dit (Rom. 8:38, 39): « Je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l'avenir, ni les puissances, ni les cimes, ni les abîmes, ni quoi que ce soit dans la création, rien ne pourra nous séparer de l'amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ, notre Seigneur. »