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L’Amour est tout ce que vous êtes!

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 1er juillet 2011

Publié à l’origine en anglais dans The Christian Science Journal de février 2011.


S’il y a bien une chose qui détermine la manière dont nous pensons et agissons, c’est le concept que nous avons de notre identité. Si nous sommes confrontés à un problème et savons que nous possédons l’intelligence nécessaire pour y faire face, alors ce problème ne peut nous effrayer. Au contraire, nous nous réjouissons d’avoir l’occasion de le surmonter. Cela souligne de manière évidente que la compréhension de notre identité spirituelle nous donne force et liberté - tout spécialement lorsque nous réalisons que c’est la seule identité que nous possédons!

Jésus nous en donne le meilleur exemple. Manifestement, le concept que le Maître chrétien avait de l’identité était très différent de celui qu’entretenaient les gens autour de lui. Le pouvoir qu’il manifestait ne se basait en rien sur l’humain, mais lui permettait de guérir ceux qui étaient malades et de transformer la vie des pécheurs. Ainsi, si nous avons l’intention d’imiter, ne serait-ce que modestement, les œuvres de Jésus sur Terre – en démontrant l’esprit du Christ par la compréhension de ce qu’est «l’identité semblable au Christ» – alors nous avons besoins d’acquérir une idée plus claire de ce que signifie cette identité spirituelle.

Transformer la vision que nous avons de nous même

Même si nous aimons Dieu avec consécration, lisons la Bible et travaillons pour de bonnes causes, cela n’est pas suffisant. En effet, si nous continuons de penser, malgré tout, que nous sommes de «simples humains», nos actes manifesteront ce sens purement humain de la bonté. Tant que notre sens de l’identité reste limité à la personnalité humaine, aussi bonne soit elle, le pur sens spirituel de l’identité, ce sens seul qui transforme, ne peut opérer des guérisons.

J’ai passé des dizaines d’années à chercher une réponse à ce dilemme humain, sans la trouver. Ce n’est qu’après avoir connu la Science Chrétienne qu’il m’est devenu clair que le fait de vouloir posséder cet entendement «qui était en Jésus Christ» (Phil. 2:5) comportait beaucoup plus qu’un simple exercice intellectuel. Autrement, tout chrétien sincère sur cette Terre aurait accompli les mêmes œuvres que Jésus. J’ai compris qu’il ne faut pas simplement tenter de modifier ou d’améliorer la manière dont nous pensons: il nous faut transformer le concept de ce que nous croyons être.

Alors, comment pouvons-nous dépasser les limites imposées par cette identité humaine, au profit de l’identité spirituelle qui reflète le divin?

J’ai trouvé que la réponse était d’une simplicité surprenante et qu’elle avait en même temps un pouvoir de transformation bouleversant.

Cette réponse repose entièrement sur notre capacité d’accepter et de comprendre que tout ce que nous sommes, c’est l’Amour. Ni plus, ni moins. L’Amour constitue chaque aspect de notre être. Il est notre identité. Notre existence. Notre Âme même. L’Amour est la substance de ce que nous sommes.

Au premier abord, cela peut sembler une affirmation irréaliste et impensable, car trop éloigné de la façon dont nous nous percevons habituellement. Mais c’est la simplicité même du postulat de départ qui permet cette transformation - à condition qu’on puisse vraiment l’accepter. La difficulté n’est pas tant dans le postulat lui-même mais dans le fait qu’il doit être accepté.

Le sens personnel d’identité cède la place au sens spirituel

Si notre identité est l’Amour même, cela efface toute notion que nous sommes simplement des personnes. C’est le summum de l’Esprit. Cela permet de se libérer progressivement d’un concept personnel de vie (qui de toute manière n’est jamais d’humeur à se laisser transformer). Il est tentant de vouloir garder ce sens personnel de vie et de simplement vouloir l’améliorer. Nous avons peut-être essayé d’être aimants, tout en persistant, cependant, à nous accrocher à un concept matériel de nous-mêmes et des autres. Ce concept matériel tient à ses propres opinions!

Quand Jésus dit «Celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père» (Jean 14:12), j’ai le sentiment qu’il voulait dire que lorsqu’on abandonne un sens humain de l’identité en faveur du sens spirituel de l’identité, alors le «Je» ou «Ego» s’en «va au Père», c'est-à-dire, qu’il est devenu Amour (un synonyme de Dieu), et le fait d’accomplir de plus «grandes œuvres» que celles de notre Maître ne paraît plus un exploit impossible de nos jours. Pourquoi? Parce que, lorsque l’Amour est la substance de notre identité, de l’être lui-même, nous trouvons des preuves de cet Amour partout et aussi, parce qu’il n’est plus question alors de notre activité personnelle mais de l’activité même de Dieu. L’Amour chérit avec tendresse toutes choses qu’il voit, car c’est ce que l’Amour fait.

Pour que ce progrès mental intervienne, nous devons écarter totalement la compréhension humaine de l’identité et adopter l’Amour comme notre Ego, car il est le «vin nouveau» qui ne peut être mis dans les «vielles outres» du sens personnel (voir Matthieu 9:17). Dieu, l’Amour, est réel et éternel, tandis qu’un sens personnel, humain, de la vie est illusoire et fantasmagorique. Aussi difficile qu’il soit d’accepter ce concept, le sens personnel auquel nous nous accrochons si chèrement est une illusion et ne peut jamais être réel.

Est-ce que «le Christ» peut être autrement que l’Amour parfait présent dans notre existence en tant que notre propre sens de l’identité? Selon la Science Chrétienne, Jésus pouvait dire «Moi et le Père nous sommes un» (Jean 10: 30), car il se savait être le Fils de l’Amour, ou Son expression complète. Il sentait au plus profond de lui-même que l’Amour était le tout de son individualité. L’Amour représentait chaque fibre de son être. Avec ce sens de l’identité, il n’est pas du tout surprenant que Jésus ne se soit pas senti séparé de Dieu. Avec l’Amour divin comme son origine, il n’est pas non plus surprenant que sa vie ait été l’expression de cet amour. Jésus n’a pas «essayé» d’être aimant. L’Amour même s’exprimait dans le Christ. Ce qui est remarquable, c’est que Jésus fut capable de maintenir continuellement son identité spirituelle, même face à la plus terrible des trahisons. Je pense qu’il pouvait le faire car il comprenait que Dieu définissait qui il était. Jésus ne pouvait définir sa propre nature – et il n’essaya même pas de le faire – pas plus que les personnages créés par la plume de Shakespeare ne pouvaient définir eux-mêmes leur propre caractère.

La simple détermination d’«être amour»

Il est plus beaucoup plus facile de saisir la nature entièrement spirituelle de notre identité lorsque nous arrêtons de considérer Dieu en tant que personne – piège dans lequel il est facile de tomber, surtout si nous prenons à la lettre la définition de Dieu dans l’Ancien Testament. Dans le Nouveau Testament, Jean dit clairement dans sa première Épitre que «Dieu est amour». Cette vérité fait table rase de tous les mystères concernant Dieu, en reconnaissant l’Amour, Dieu, comme étant toujours présent, comme notre vraie source de l’identité et de l’être, et présent non comme une personne aux caractéristiques humaines, mais comme l’Amour infini manifesté avec tous Ses attributs divins. Reconnaître que l’Amour définit chaque aspect de notre être rend parfaite chaque expression de cet être. Sous la lumière de l’Amour, tous les aspects de notre existence progressent naturellement.

Le fait que notre identité «est amour» peut sembler un concept vraiment très simple. Cependant, dans la Bible, Paul nous met en garde de ne pas nous écarter de ce paradigme quand il dit: «Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ.» (II Corinthiens 11:3) Lorsque nous acceptons ce paradigme, Dieu définit chaque aspect de notre vie. Paul savait que l’humain a tendance à compliquer toutes choses – à penser sans cesse que notre bonheur et notre sécurité dépendent d’un contrôle personnel et qu’ils sont le résultat des projets que nous avons planifiés nous-mêmes.

Il y a encore quelques années, j’aurais été d’accord avec cette dernière affirmation et je me serais accroché à ce sens limité des choses pour contrôler ma vie. Mais aujourd’hui, je vois que l’Amour organise ma vie bien mieux que je ne saurais le faire moi-même. Je suis alors entièrement satisfait de laisser l’Amour me définir, de laisser Dieu me donner «le royaume» (voir Luc 12:32). En fait, je réalise qu’Il m’a déjà donné le royaume. Rien ne peut surpasser l’Amour éternel.

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