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Guérison du lupus

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2013

Original en espagnol


Il y a quelque temps, je devais me rendre dans une région du Honduras qui est à cinq heures de route de chez moi, pour participer à l’inventaire d’un magasin. À mon arrivée, on m’a invitée à déguster des fruits de mer. Ensuite je suis directement allée travailler. Je n’ai pas tardé à sentir des gouttes de sueur froide perler sur mon front. J’avais de la fièvre et je me sentais si mal que j’ai bien cru que j’allais m’évanouir. J’ai pensé que c’était à cause de la forte chaleur : la température frôlait les 40°. J’ai bu une boisson énergisante pour reprendre des forces. Mais j’avais tellement mal au cœur que le gérant du magasin m’a donné un médicament pour l’estomac. Je l’ai pris, mais cela n’a rien changé. Je suis retournée chez moi le lendemain. Le malaise a disparu et je n’y ai plus pensé. 

Quelques jours plus tard, cependant, j’ai de nouveau eu une forte fièvre et je me suis sentie mal dans tout le corps. Je suis allée voir un médecin, qui a d’abord pensé que j’avais un empoisonnement du sang à cause des fruits de mer que j’avais mangés. Il m’a prescrit des pilules. Comme les symptômes persistaient, je suis retournée le voir, et il a conclu à une grave infection rénale. Selon lui, cette maladie m’interdisait de prendre davantage de médicaments. 

À cette époque, j’étais surchargée de travail au bureau, et mon directeur m’avait demandé de travailler de longues heures, y compris le samedi. Comme je ne me sentais toujours pas bien, j’ai commencé à prendre dix pilules par jour pour faire baisser la fièvre et combattre mes malaises ainsi que mon état de faiblesse.

Finalement, j’ai consulté un spécialiste qui m’a fait passer de nouveaux examens. Les résultats ont montré que j’avais le lupus. 

Dans l’année, j’ai dû être hospitalisée deux fois, et selon des examens ultérieurs, il n’y avait pas grand espoir de guérison. J’avais même du mal à me lever le matin. Je me souviens avoir prié Dieu, un jour, pour qu’Il me délivre de la souffrance que j’endurais et qu’Il me rappelle à Lui, car je ne voulais pas devenir invalide ni être une charge pour mes parents. Je pensais ne plus avoir beaucoup de jours à vivre. 

Ma sœur savait que j’avais autrefois étudié la Science Chrétienne pendant plusieurs années, aussi a-t-elle appelé une de mes amies, qui est praticienne de la Science Chrétienne. Elle lui a raconté mon calvaire. Je dois préciser que j’avais suivi le cours Primaire de Science Chrétienne mais que, durant les années suivantes, mon travail et mes heures de présence à l’université m’avaient accaparée, si bien que j’avais cessé de fréquenter l’église et de mettre en pratique les enseignements de ce cours. 

La praticienne m’a alors appelée, et ses paroles m’ont tellement touchée que j’en ai eu les larmes aux yeux. Quel soulagement d’entendre que la seule chose présente était la substance divine de l’Esprit, le bien. J’ai compris qu’aucun poison ne pourrait jamais contaminer mon être. J’ai ressenti beaucoup de paix et de joie en sachant que Dieu et Sa création parfaite sont toujours présents. J’ai demandé à la praticienne de prier pour moi, ce qu’elle a commencé à faire aussitôt.

Ma sœur me soutenait en me lisant des passages de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, et notamment celui-ci : « Le Principe divin est la Vie de l’homme. […] La Vérité n’est pas contaminée par l’erreur. L’harmonie en l’homme est aussi belle que dans la musique, et la discordance n’est pas naturelle mais irréelle. » (p. 304)

Au bout de trois jours, j’ai pu accomplir des tâches ménagères. Puis tout est rentré dans l’ordre. Avec reconnaissance, je me suis remise à l’étude de la Science Chrétienne. La guérison a été complète.

Je me suis rendu compte que, très souvent, la pensée mortelle suggère avec insistance qu’il ne sert à rien de prier, faute de savoir comment, et que les guérisons accomplies par Jésus ne sont plus possibles aujourd’hui. Au lieu de se rebeller contre ces suggestions, on les accepte, en croyant que la prière est inefficace, et l’on se résigne à mener une vie de souffrance. Bien souvent, c’est seulement quand tout espoir humain est épuisé que l’on se précipite dans les bras de Dieu, l’Amour divin toujours miséricordieux, qui nous accueille en Père aimant et nous guérit.

Cette guérison m’a fait comprendre qu’il ne faut jamais s’inquiéter, comme le dit la Bible (voir Matthieu 6:25), au sujet des problèmes que l’on rencontre dans l’existence et qui voudraient nous faire oublier ce qui est vraiment essentiel : rester à l’écoute de Dieu, notre Père-Mère.

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