Il y a quelques années, quand je vivais encore en Angola, mon pays d’orgine, j’ai accompagné mon père qui rendait visite à quelqu’un qui habitait près du port, à Luanda. J’ai été choqué par la misère que j’ai vue là. Et je me souviens aussi avoir été frappé par les nombreuses voitures de luxe qui circulaient dans la capitale. J’étais gêné par le contraste. Quand j’en ai parlé avec mes amis à l’école, ils m’ont dit que je devais me faire une raison. « C’est comme ça, m’ont-ils dit. Il y aura toujours des gens pauvres et des gens très riches. On n’y peut rien. »
Mais je n’étais pas d’accord. Je sais que nous sommes tous les enfants de Dieu et que Dieu ne fait pas de favoritisme. Il aime tous Ses enfants de la même manière. Je ne pouvais donc pas accepter le raisonnement de mes amis, même si les apparences semblaient leur donner raison. Nous avons la possibilité de changer les choses en changeant notre propre façon de penser. Après tout, la pensée de la société est le résultat de toutes les pensées individuelles.
Puis j’ai remarqué que la plupart des gens se comportent avec leurs semblables, hommes ou femmes, en fonction des différences qui existent entre eux au lieu de chercher les points communs. En nous appuyant sur ce qui est visible, nous disons qu’une personne d’une certaine race est supérieure ou inférieure. C’est ce jugement qui est à l’orgine des discriminations raciales et sociales et qu’on retrouve à la racine des préjugés, de l’injustice, de la pauvreté. Alors j’ai décidé de faire davantage attention aux qualités que nous avons en commun.
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