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Tenus bien au chaud dans l'amour de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1987


Note de la Rédaction: L’École du Dimanche de la Science Chrétienne consiste pour une bonne part à apprendre comment les faits spirituels sont liés à la vie journalière. Bien des parents et des enfants prient fréquemment; la prière est leur manière naturelle d’aborder toute situation (qu’il s’agisse d’étudier l’algèbre, de vendre un appartement, d’apaiser un conflit, de conduire un tracteur). De ce fait, la conscience de l’amour de Dieu et de Son pouvoir dynamique devient chose normale. Tandis que nous aimons le bien et nous y attendons constamment, notre pensée et nos activités se conforment à la loi et à l’amour de Dieu, qui nous soutient naturellement, même à l’heure du danger. Ce qui suit montre l’effet pratique d’une telle confiance en Dieu.

La température approchait –20° lorsque les quatre enfants descendirent de l’autobus de ramassage scolaire. « Coupons par le lac », proposa Nancy.

« Tu crois qu’on peut ? » demanda Ben à son frère.

« Mais oui ! Les ouvriers ont fini de couper la glace pour cette année, dit Don, et avec la température à –20°, le chenal au milieu doit certainement être assez gelé pour qu’on puisse y marcher. D’ailleurs, on n’aurait pas enlevé les panneaux d’interdiction si c’était dangereux ! »

Six semaines plus tôt, les enfants avaient regardé les ouvriers conduire de lourdes machines sur la glace et couper un chenal d’un mètre de large presque jusqu’au milieu du lac. Chaque jour après l’école, ils les avaient vus découper des blocs de glace de cent cinquante kilos et les pousser dans le chenal jusqu’à la maison de stockage de la glace, où elle est utilisée plus tard pour la réfrigération.

Cela faisait déjà presque une semaine que les hommes, les machines et les panneaux de danger étaient partis, et les enfants ont donc pensé qu’il n’y avait pas de risque à prendre le raccourci sur la glace.

Lorsqu’ils se sont avancés sur le lac gelé, les enfants ont remarqué que des blocs de glace à la dérive avaient gelé dans le chenal, formant comme les dalles d’un chemin dans un jardin. Large et plat, l’un de ces blocs au milieu paraissait un bon moyen de traverser le chenal.

Sue tout d’abord, puis Nancy, puis Ben firent un grand pas et traversèrent sans problème. Mais quand Don posa le pied sur le bloc de glace, il y eut un grand « crac ». La glace qui soutenait le bloc tout autour céda et celui-ci se retourna, et Don tomba dans l’eau glaciale.

Son anorak doublé de mouton — imperméable à l’eau comme à l’air — le ramena à la surface, mais ses lourdes bottes se remplirent, ce qui lui donnait beaucoup de mal à se tenir droit la tête hors de l’eau. Il avait bien froid, mais Don n’avait pas vraiment peur. Il avait l’habitude de penser que Dieu est toujours présent, qu’Il tient Ses enfants dans Son amour et Son harmonie. Il lui semblait naturel de sentir la présence de Dieu, même là dans le froid. C’était comme si les choses qu’il avait apprises à la maison et à l’École du Dimanche — par exemple: « L’Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien », « Dieu est amour » Voir Ps. 23 et 1 Jean 4:8. — étaient plus réelles que la peur ou le froid.

Pendant ce temps-là, Ben priait Dieu, lui aussi. Il fallait absolument qu’ils sortent Don de cette eau glaciale. Et il ne doutait pas que Dieu allait leur montrer à tous ce qu’il fallait faire.

Alors, les filles décidèrent d’allier leurs efforts: elles prirent chacune une main et tirèrent Don sur la glace ferme, pendant que Ben tirait son sac à dos. Ce fut un sauvetage rapide !

Mais rentrer à la maison fut une autre paire de manches ! Le pantalon de velours de Don était complètement raide, ses bottes et ses chaussettes étaient comme des blocs de briques. Il pouvait à peine marcher, et ses cils et ses sourcils étaient autant de petits glaçons.

Sue courut devant jusqu’à la maison de Don pour raconter l’aventure. La maman de Don fut reconnaissante de le savoir sain et sauf, et lorsqu’il entra, elle ne put s’empêcher de rire: il ressemblait plus à un sapin de Noël givré qu’à son petit garçon.

Mais il parlait et se sentait tout à fait comme un garçon qui était heureux de cette preuve éclatante que Dieu a le pouvoir de nous protéger, où que nous soyons.

Les guérisons mentionnées dans les articles du Héraut, y compris les articles écrits pour ou par des enfants, ont été soigneusement vérifiées.

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